Bien investir, c’est diversifier ses placements, afin d’éviter de tout perdre d’un seul coup. La diversification d’épargne constitue en effet un bon moyen pour réduire le risque de vos investissements. Pour ne pas perdre l’essentiel de votre capital investi, il vous faudra donc varier votre portefeuille grâce à différents placements. Autrement dit, des produits qui ont tendance à évoluer dissemblablement, aussi bien les uns que les autres. Pour mieux comprendre les placements financiers et choisir les plus adéquats, découvrez entre autres les OPC et PER.
Qu’est-ce que les OPC ?
Les OPC ou les Organismes de placement collectif sont des portefeuilles sous forme de parts, détenues par des investisseurs et gérées par des sociétés de gestion agréées. Il en existe notamment deux grandes catégories, à savoir : les Organismes de placement collectif de valeurs mobilières (OPCVM) et les Fonds d’investissement alternatifs (FIA). Les OPCVM sont commercialisés dans l’Union européenne, tandis que les FIA sont mis sur le marché français. Ces derniers comportant principalement les Sociétés d’investissement à capital variable (SICAV) ainsi que les Fonds communs de placement (FCP).
Les Organismes de placement collectif constituent une excellente manière d’investir à moyen et à long terme, dans le cadre d’un compte titre, d’une assurance-vie ou d’un PEA. Cet investissement vous permettra en effet de bénéficier d’une bonne diversification en échange de prendre le risque de perdre des liquidités. Cette perte pouvant être aussi bien partielle qu’intégrale. Tenez donc bien compte de cela avant toute décision d’investissement dans un fonds. N’hésitez d’ailleurs pas à consulter votre conseiller quant aux différents risques encourus, en particulier ceux qui sont associés à la perte de capital. Prenez également le temps de jeter un coup d’œil au prospectus du fonds. Sans oublier de lire le Document d’informations clés pour l’investisseur (DICI) de ce dernier.
Qu’est-ce que le PER ?
Le PER ou le Plan d’épargne retraite quant à lui est un nouveau placement financier, disponible ici et créé par la loi Pacte, afin d’aider les épargnants à préparer leur retraite. Gestion simplifiée, avantage fiscal immédiat, modes de sortie et de retrait plus flexibles… Le gouvernement souhaite effectivement rétablir la réputation de l’épargne retraite, celle-ci ayant été considérablement délaissée depuis un certain temps. L’objectif est donc de proposer une solution unique, assouplie et accessible à tous, en intensifiant à la fois la compétition entre les organismes.
De ce fait, pour harmoniser les règles fiscales de l’épargne retraite sans pour autant complètement subroger l’ancien système, ce nouveau plan est réparti en trois différentes versions différentes :
• Le Plan d’épargne retraite individuel (PERIN), qui est bâti sur le système de versements volontaires ;
• Le Plan d’épargne retraite collectif (PERCOL), qui est approvisionné par l’épargne salariale (participation, intéressement, abondement) ;
• Le Plan d’épargne retraite catégoriel (PERCAT), qui est approvisionné par les versements obligatoires ou transferts entrants.
Quelles sont les formules de gestion du PER ?
Le nouveau Plan d’épargne retraite propose plusieurs formules de gestion. Jusqu’à avis contraire, c’est le principe de la gestion pilotée ou gestion à horizon qui sera appliqué. Le but de ce système étant de progressivement réduire les risques pour l’épargnant. Ce dernier peut également choisir une gestion libre, afin de décider lui-même de ses placements et de ses actifs.
Dans le cadre d’une gestion pilotée, si l’épargnant s’approche de l’âge légal de retraite, son épargne s’orientera vers des produits à moindres risques et ainsi beaucoup plus sécurisés. En contrepartie, son gestionnaire vise des actifs (risqués, mais performants) de long terme, en début de contrat.
Votre choix de gestion du Plan d’épargne retraite dépend alors du niveau de risque que vous êtes prêt à prendre. Mais aussi de votre profil d’investisseur, ainsi que du type de l’établissement où vous avez effectué votre souscription. Dans le cas d’une banque ou d’un organisme offrant des services de bancassurance, la gestion pilotée est préconisée. Cette solution est plus adaptée aux évolutions de votre vie. Votre assureur ou votre banquier ajustera ainsi votre degré d’exposition aux risques financiers, en fonction de votre profil. Par contre, si votre souscription s’est faite auprès d’un conseil en gestion de patrimoine indépendant, il vous est conseillé d’opter pour la gestion libre.